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Coups de coeur

LIVRE D'OR
Vos avis m'intéressent fortement, vous aimez, n'aimez pas, vous n'en n'avez rien à f*****. Laissez votre message sous forme de commentaire sur cet article livre d'or.

Ecailles et salamandres : un blog 90 % sans pub (comme le service public)

Instantanés cinéphiles :

BattleStar Galactica Saison 4 : le show à ne pas manquer, l'une des séries les mieux écrites et jouées depuis longtemps. Les créateurs (à l'instar de ceux de The Shield) ont le courage de lui donner une fin alors qu'elle bénéficie d'une popularité intacte.



La toile de la salamandre :

Pour herboriser dans le lot : le site de lot Nature.

Le monde est petit :


Texte Libre

C'Est Du PassÉ

Previously On ...

16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 20:23
Sur le mékong - aout 2009

Mosaïque de peuples
Traditions
Hmong
Emotions
Différences
Ahka
Religions
Attirance
Laen thaen
Contradictions
Si petit...
...tant de mélanges.
CREUSET

Passage chez Hmong, chassés de Birmanie, dont la diaspora s'étend jusqu'aux Etats Unis (cf. Gran Torino). Les différences entre ethnies ne sautent pas à nos yeux de novices. L'observation des maisons ne me permet pas de tirer la moindre hypothèse. Seul l'examen attentif des coiffes féminines permet de deviner les appartenances à l'une ou l'autre...

Nous rentrons dans une maison, choisie au hasard, sans que cela ne semble gêner les occupants. L'expérience se répètera à plusieurs reprises, notamment lors d'une averse pendant laquelle nous irons nous abriter dans la grange fabriquante thai dan de nouilles de riz. Les maisons comportent deux espaces : la cuisine et la pièce de vie où les caisses de bois protégés de moustiquaires crasseuses servent de lit.
(Note de la salamandre : les photos seront sans doute diffusées sur Tiao Pai Sai)

Sous le ciel voilé de gris, des feuilles d'offrandes en paiper de riz sèchent dans leurs cadres.



Les cucurbitacées tropicales prennent leurs aises et envahissentles pergolas de leurs stolons inquisiteurs. Les grappes d'enfants, la plupart du temps à moitié nus, se pressent en grappe sur notre passage, lancent des Sabaidee, bye bye en souriant de toutes leurs dents. quelques grand-mères, littéralement pliées en deux vendnet de magnifique pièces de tissus, obtenant ainsi de quoi nourrir leur famille pendant plusieurs semaines.



Nous quittons les Hmong pour ne plus les revoir de la balade.

Coutumes Akha (selon notre guide)
A l'instar d'autres peuples voisins, les filles ne sont pas considérées comme une bénédiction à leur naissance car une fois mariées, elles quittent la maison familiale pour celle de leurs beaux-parents afin de s'en occuper. Elles ne reviennent que ponctuellement chez elles. Ainsi, les parents de garçons, car ils sont sûrs d'avoir quelqu'un pour s'occuper d'eux lors de leurs vieux jours.
Les veuves ne peuvent se remarier car l'heureux (nouvel)élu devrait s'occuper des enfants du couple précédent. Bien entendu, les hommes peuvent reprendre une femme pour s'occuper de leurs enfants.
Enfin, tradition plus cruelle, lors de la naissance de jumeaux, les bébés étaient tués, la maison de la famille détruite et les (mal)heureux parents devaient s'exiler dans la forêt. De nos jours, les bébés sont abandonnés, un animal est sacrifié sans destruction ni exil.

Les chefs de villages sont élus démocratiquement (coutume ironiquement imposée par le régime communiste), deux personnes dirigent le village tandis qu'une troisième sert de comptable. A Pawai Kao, notre village d'accueil pour la nuit, le chef coiffé d'une casquette maoiste soigneusement placée de côté, arbore fièrement entre les pans d'une veste de costume bleue marine, un collier de coupe-ongles. Sa présence impressionne tant et si bien que personne n'ose lui demander de poser pour un portrait.

Largement disséminés, les akhas ne sont pas une ethnie en péril contrairement aux Laen Taen, très communautaires. Société atriarcale, une fois n'est pas coutume. Impériales, des princesses nous dira-t-on, croisées au détour d'une route, de bleu strictement vêtues, au chinon impeccable bordé de mèches de cheveux tirés. Menacées de consanguinité. Refus strict de la photographie.
Ce groupe de femmes condamné à disparaitre, reste superbe dans sa dignité solennelle. La matriarche, aux lunettes vintages tricote debout et commande d'un hochement de tête


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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 13:29
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25 août 2009 2 25 /08 /août /2009 10:00

Sur le mékong - 17/08/09



Au sommet de crètes pourpres balayées par les vents, vivent encore certaines tribus Akha au coeur de leur écrin végétal. Chasseurs hors pair, ils vénèrent les esprits de la nature. Leur agriculture, fondée sur le riz de montagne, résistant à la sécheresse sans irrigation ou adjonction de produits chimiques. La combustion des forêts, l'essartage, produit les cendres amendant le sol. Censés pratiquer une culture en rotation, la pression de la demande chinoise les conduit à couper en réalité de plus en plus de forêts, stérilisant progressivement la terre disponible. Pris dans l'engrenage de la société moderne, ils émigrent vers les vallées où l'eau courante et l'électricité améliorent leurs conditions de vie. L'omniprésente parabole géante orne la moindre paillote dès que les dynamos chinoises peuvent amener la fée électricité.

Décidés d'aller à leur rencontre, nous joignons un groupe de touristes pour un treck de deux jours sur les hauteurs de Muang Sing.

Etouffés par une chaleur de plomb, la montée se révèle éprouvante. Peu d'ombre, pas de vent. L'hévéa ne procure pas le havre de fraicheur espéré. Seuls les criquets hantent ces lieux, déserts écologiques. Absents ou aphones, les oiseaux ne chantent plus. Les fanes éparpillées sur le sentier, résidus de cannes à sucres, craquent sous les semelles poussiéreuses. Le sentier monte raide à travers les champs. Nous devons être à la cime à la fin de l'après-midi. La providence d'une touffe de bambou permet d'admirer Muang Sing, les plaines rizicoles et l'horizon bordé par les montagnes du Yunnan noyées par un sfumato somptueux.




La jungle reprend ses droits quelques centaines de mètres avant le village, réserve de bois pour la construction et le chauffage, garde-manger et herboristerie. Contrairement à d'autres ethnies les akhas ont gardé leurs croyances animistes sans synthétiser des aspects du bouddhisme. La porte aux esprits marque donc symboliquement l'entrée du village.

Quelques mètres...

Un porcelet détale en grognant. On entend la clameur de jeux d'enfants. Le village est là.


Et voici ce qu'observaient attentivement Holykiwi, Khaoman et Ann Sarongtong sur une devinette précédente :

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20 août 2009 4 20 /08 /août /2009 13:17

Pour Boissieres qui se repose au frais dans sa maison lotoise...


Le rosier tropical s'allonge demesurement...

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20 août 2009 4 20 /08 /août /2009 13:11

A quoi peut bien servir cette image ?


Celle-la est facile, je vous laisse reflechir jusqu'a notre arrivee a Bangkok et je donne les reponses de toutes les enigmes.
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20 août 2009 4 20 /08 /août /2009 09:58
Derniers jours, dernieres fleurs.
Passer la frontiere par bateau, quelques minutes pour saluer le Mekong une derniere fois. Et savourer une nouvelle etape vers le retour. Un passage au marche de nuit, un repas thai a Chiang Rai. Heureusement, our food is guaranteed not to cause pregnancy !



Rassurez-vous, on n'y mange pas que du choux et des preservatifs... en fait c'est un restaurant qui soutient des actions de planning familial dans les tribus. Pour que les preservatifs soient aussi courants que les choux.
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20 août 2009 4 20 /08 /août /2009 09:40
Celui qui trouve, gagne. Comme toujours.

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19 août 2009 3 19 /08 /août /2009 08:00
Pour Boissieres, voici la fameuse cage a poulets (qui n'a rien a voir avec un camion de CRS)

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19 août 2009 3 19 /08 /août /2009 08:00
Qu'observent ces trois personnages ?



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18 août 2009 2 18 /08 /août /2009 11:16
Les batisseurs de temples maitrisent beaucoup moins les installations electriques que les fresques dorees, les banques ont du mal avec le style traditionnel, et les lao en general ont une conception particuliere de l'esthetique des fils electriques.




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