16 septembre 2009
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Sur le mékong - aout 2009
Mosaïque de peuples
Traditions
Hmong
Emotions
Différences
Ahka
Religions
Attirance
Laen thaen
Contradictions
Si petit...
Traditions
Hmong
Emotions
Différences
Ahka
Religions
Attirance
Laen thaen
Contradictions
Si petit...
...tant de mélanges.
CREUSET
Passage chez Hmong, chassés de Birmanie, dont la diaspora s'étend jusqu'aux Etats Unis (cf. Gran Torino). Les différences entre ethnies ne sautent pas à nos yeux de novices. L'observation des maisons ne me permet pas de tirer la moindre hypothèse. Seul l'examen attentif des coiffes féminines permet de deviner les appartenances à l'une ou l'autre...
Nous rentrons dans une maison, choisie au hasard, sans que cela ne semble gêner les occupants. L'expérience se répètera à plusieurs reprises, notamment lors d'une averse pendant laquelle nous irons nous abriter dans la grange fabriquante thai dan de nouilles de riz. Les maisons comportent deux espaces : la cuisine et la pièce de vie où les caisses de bois protégés de moustiquaires crasseuses servent de lit.
(Note de la salamandre : les photos seront sans doute diffusées sur Tiao Pai Sai)
Sous le ciel voilé de gris, des feuilles d'offrandes en paiper de riz sèchent dans leurs cadres.
Les cucurbitacées tropicales prennent leurs aises et envahissentles pergolas de leurs stolons inquisiteurs. Les grappes d'enfants, la plupart du temps à moitié nus, se pressent en grappe sur notre passage, lancent des Sabaidee, bye bye en souriant de toutes leurs dents. quelques grand-mères, littéralement pliées en deux vendnet de magnifique pièces de tissus, obtenant ainsi de quoi nourrir leur famille pendant plusieurs semaines.
Nous quittons les Hmong pour ne plus les revoir de la balade.
Coutumes Akha (selon notre guide)
A l'instar d'autres peuples voisins, les filles ne sont pas considérées comme une bénédiction à leur naissance car une fois mariées, elles quittent la maison familiale pour celle de leurs beaux-parents afin de s'en occuper. Elles ne reviennent que ponctuellement chez elles. Ainsi, les parents de garçons, car ils sont sûrs d'avoir quelqu'un pour s'occuper d'eux lors de leurs vieux jours.
Les veuves ne peuvent se remarier car l'heureux (nouvel)élu devrait s'occuper des enfants du couple précédent. Bien entendu, les hommes peuvent reprendre une femme pour s'occuper de leurs enfants.
Enfin, tradition plus cruelle, lors de la naissance de jumeaux, les bébés étaient tués, la maison de la famille détruite et les (mal)heureux parents devaient s'exiler dans la forêt. De nos jours, les bébés sont abandonnés, un animal est sacrifié sans destruction ni exil.
Les chefs de villages sont élus démocratiquement (coutume ironiquement imposée par le régime communiste), deux personnes dirigent le village tandis qu'une troisième sert de comptable. A Pawai Kao, notre village d'accueil pour la nuit, le chef coiffé d'une casquette maoiste soigneusement placée de côté, arbore fièrement entre les pans d'une veste de costume bleue marine, un collier de coupe-ongles. Sa présence impressionne tant et si bien que personne n'ose lui demander de poser pour un portrait.
Largement disséminés, les akhas ne sont pas une ethnie en péril contrairement aux Laen Taen, très communautaires. Société atriarcale, une fois n'est pas coutume. Impériales, des princesses nous dira-t-on, croisées au détour d'une route, de bleu strictement vêtues, au chinon impeccable bordé de mèches de cheveux tirés. Menacées de consanguinité. Refus strict de la photographie.
Ce groupe de femmes condamné à disparaitre, reste superbe dans sa dignité solennelle. La matriarche, aux lunettes vintages tricote debout et commande d'un hochement de tête
Nous rentrons dans une maison, choisie au hasard, sans que cela ne semble gêner les occupants. L'expérience se répètera à plusieurs reprises, notamment lors d'une averse pendant laquelle nous irons nous abriter dans la grange fabriquante thai dan de nouilles de riz. Les maisons comportent deux espaces : la cuisine et la pièce de vie où les caisses de bois protégés de moustiquaires crasseuses servent de lit.
(Note de la salamandre : les photos seront sans doute diffusées sur Tiao Pai Sai)
Sous le ciel voilé de gris, des feuilles d'offrandes en paiper de riz sèchent dans leurs cadres.
Les cucurbitacées tropicales prennent leurs aises et envahissentles pergolas de leurs stolons inquisiteurs. Les grappes d'enfants, la plupart du temps à moitié nus, se pressent en grappe sur notre passage, lancent des Sabaidee, bye bye en souriant de toutes leurs dents. quelques grand-mères, littéralement pliées en deux vendnet de magnifique pièces de tissus, obtenant ainsi de quoi nourrir leur famille pendant plusieurs semaines.
Nous quittons les Hmong pour ne plus les revoir de la balade.
Coutumes Akha (selon notre guide)
A l'instar d'autres peuples voisins, les filles ne sont pas considérées comme une bénédiction à leur naissance car une fois mariées, elles quittent la maison familiale pour celle de leurs beaux-parents afin de s'en occuper. Elles ne reviennent que ponctuellement chez elles. Ainsi, les parents de garçons, car ils sont sûrs d'avoir quelqu'un pour s'occuper d'eux lors de leurs vieux jours.
Les veuves ne peuvent se remarier car l'heureux (nouvel)élu devrait s'occuper des enfants du couple précédent. Bien entendu, les hommes peuvent reprendre une femme pour s'occuper de leurs enfants.
Enfin, tradition plus cruelle, lors de la naissance de jumeaux, les bébés étaient tués, la maison de la famille détruite et les (mal)heureux parents devaient s'exiler dans la forêt. De nos jours, les bébés sont abandonnés, un animal est sacrifié sans destruction ni exil.
Les chefs de villages sont élus démocratiquement (coutume ironiquement imposée par le régime communiste), deux personnes dirigent le village tandis qu'une troisième sert de comptable. A Pawai Kao, notre village d'accueil pour la nuit, le chef coiffé d'une casquette maoiste soigneusement placée de côté, arbore fièrement entre les pans d'une veste de costume bleue marine, un collier de coupe-ongles. Sa présence impressionne tant et si bien que personne n'ose lui demander de poser pour un portrait.
Largement disséminés, les akhas ne sont pas une ethnie en péril contrairement aux Laen Taen, très communautaires. Société atriarcale, une fois n'est pas coutume. Impériales, des princesses nous dira-t-on, croisées au détour d'une route, de bleu strictement vêtues, au chinon impeccable bordé de mèches de cheveux tirés. Menacées de consanguinité. Refus strict de la photographie.
Ce groupe de femmes condamné à disparaitre, reste superbe dans sa dignité solennelle. La matriarche, aux lunettes vintages tricote debout et commande d'un hochement de tête