C'était déjà un peu comme cela du temps de Giscard; la quantité de main d'oeuvre non qualifiée était prévue, avec la main d'oeuvre étrangère importée nécessaire pour compléter.

Comme l'a expliqué Albert Jacquard dans sa chronique du 21 avril sur France Culure, l'éducation ne doit pas se gérer comme une entreprise... C'est pourtant ce qui est en train de se passer. Curieusement, le Ministre sait très bien compter, surtout ne former que des citoyens qui seront rentables pour la société.

Il est bien évident qu'un inspecteur général politisé ne connait rien à la pédagogie qu'il n'a pas pratiquée depuis belle lurette.Quant aux spécialistes de l'éducation, leurs travaux se sont accumulés depuis plus d'un demi siècle et n'ont que rarement été pris en compte par la communauté éducative, ministère compris.Il faut un sacré culot au ministre pour leur faire jouer un rôle qu'il n'ont jamais eu dans la dégradation continue....La technique du bouc émissaire chère à René Girard fonctionne parfaitement; et Meyrieux fait un superbe bouc, prêt à être sacrifié, avec Brighelli et sa moustache comme grand prêtre le couteau levé . Aux côtés du sacrificateur, une vierge blonde impassible Natacha, volubile et républicaine l'assiste; elle écrit chez Marianne qu'il faut absolument revenir à l'école du début du siècle, celle de Grenadou "Moi, il y a des choses que j'aurais sues si on me les avait expliquée.Je n'ai jamais pu le faire entendre à Monsieur Houdard, il n'écoutait pas ce que je lui disais.Je faisais des fautes dans les dictées; au lieu de m'apprendre, il me donnait des verbes, dix ou quinze verbes. Donc, je n'ai pas eu mon cerficat d'études." Grenadou, paysan français (né en 1897) par Ephraim Grenadou et Alain Prévost 1966. Points seuil Histoire.On croit rêver....Meyrieu ferait bien de ne plus se prêter à pareille mascarade; et Ripostes devient une émission type combat de catch à l'ancienne qui ne fait pas avancer le schmilblick