Que penser de ces nouveaux sondages alors ? Une hypothèse me vient à l'esprit,  car il a fallu que le joker apparaisse dans les sondages pour que cela fasse boule de neige dans l'esprit des gens et que tout un chacun se dise : mais pourquoi ne as voter pour lui puisque d'autres le font bien. Un test simple mais efficace serait à réaliser pour déterminer l'impact réel des sondages sur les intentions de vote, prendre un petit candidat et annoncer sur une semaine une progression fulgurante dudit candidat, je suis prêt à parier qu'au bout de deux semaines, il paraderait à 23% d'intentions de vote.

Il faut faire attention aux charmes du Joker, qui tel le méchant loup de nos histoires d'antan se contrefait souvent pour dissimuler sa voix rauque et son esprit de droite. Ses appels du pied vers le monde enseignant ne doivent pas faire oublier l'origine politique de l'actuel ministre de l'éducation nationale : M. de Robien a tout de même une étiquette UDF (même s'il faut reconnaître qu'il ne doit plus être en odeur de sainteté dans son parti pour cause de trop forts lien avec la chiraquie).

Qui veut à l'heure actuelle un choix politique américanisé entre la droite UDF et l'extrême-droite de Sarkozy ? La frontière entre Sarkozy et le bourbier nauséabond de l'extrême droite vient effet d'être franchie avec l'annonce de la création de son ministère digne des hauts faits vichystes de l'histoire française. Il est bien beau d'enseigner les valeurs de la république française à l'école quand l'égalité et la fraternité sont piétinées par les (futurs???§§§§arghhh) dirigeants.

La reine des éléphants a sans doute des défauts, mais il faut savoir revenir sur ses réticences premières et ne pas jouer avec le feu, le pays a suffisamment ramassé avec 12 ans de Chiraquisme !

La gauche antilibérale avance de manière désordonnée et si sa voix doit être entendue au sein d'un gouvernement de gauche, elle doit servir de contrepoids à une éventuelle droitisation des éléphants mais elle ne peut raisonnablement pas gouverner dans l'état actuel des choses.

Chaque citoyen est le gardien d'une démocratie harmonieuse et imparfaite dans laquelle l'autre ne doit pas être un danger mais une richesse.