5 décembre 2006
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18:26
Barman à Bangkok...
La salamandre devait parler de cette expérience ancienne de quelques mois, mais la fin du voyage et la rentrée en avaient décidé autrement.
Singularité de la nuit, les déplacements se font plus tranquilles, mais toujours présents. Les touristes dilapident leur fin de mois d'août entre coktails maison et Chang beer à la pression. Après avoir pris des leçons rapides d'épluchage d'ananas "thai style" et oeuvré entre 1 heure et 2 heures du matin à la préparation des fruits du lendemain, je suis recruté pour servir les consommations aux tables farang, puis, promotion oblige , je sers quelques demis à la pression.
Les nouveaux venus s'approchent du bar, me commandent tout naturellement leurs breuvages. Si la situation économique devient trop pénible en France, je peux décrocher un job à Bangkok...
Le salaire ressemble plus à des margharitas ou autres Shanti delight, mais tout cela passe bien en fin de vacances. Les habitués de Shanti la nuit forment une petite communauté hétéroclite et pittoresque. Une galerie de singulières existences à croquer littérairement : l'américaine en transit entre le Népal et sa patrie bloquée en thaïlande à cause d'une infection de l'oreille, le jeune italien insomniaque (19 ans) autodidacte en thaïlandais, d'une timidité maladive, les irlandais complètement pintés chaque soir, lourds comme... des irlandais pintés, la barmaid de nuit, occupée à capturer un américain naïf dans ses filets pour aller faire un tour aux States et revenir avec un petit pécule et, cerise sur le gâteau, la jeune maquerelle (22 ans et fan de cinéma français !!!) d'un bar à hôtesse singapourien pour hommes d'affaires japonais, fringante et légère qui parle de son travail ou de ses petits amis russes sans complexes, comme elle discuterai de la pluie et des éléphants...
Les gens de toute nationalité discutent de tout et de rien, sur le coup de 2 heures du matin, l'équipe de nuit se réunit autour de plats dont la saveur inoubliable fait oublier l'apparence douteuse. Les filles mangent en riant de leur journée de 20 heures de travail. Les étudiants s'arrêtent pour piquer une crevette crue marinée dans une sauce pimentée.
Les vieux américains craquent lorsque minuit s'avance à pas feutrée dans le calme du soi presque désert.
La nuit passe sur Bangkok...
Singularité de la nuit, les déplacements se font plus tranquilles, mais toujours présents. Les touristes dilapident leur fin de mois d'août entre coktails maison et Chang beer à la pression. Après avoir pris des leçons rapides d'épluchage d'ananas "thai style" et oeuvré entre 1 heure et 2 heures du matin à la préparation des fruits du lendemain, je suis recruté pour servir les consommations aux tables farang, puis, promotion oblige , je sers quelques demis à la pression.
Les nouveaux venus s'approchent du bar, me commandent tout naturellement leurs breuvages. Si la situation économique devient trop pénible en France, je peux décrocher un job à Bangkok...
Le salaire ressemble plus à des margharitas ou autres Shanti delight, mais tout cela passe bien en fin de vacances. Les habitués de Shanti la nuit forment une petite communauté hétéroclite et pittoresque. Une galerie de singulières existences à croquer littérairement : l'américaine en transit entre le Népal et sa patrie bloquée en thaïlande à cause d'une infection de l'oreille, le jeune italien insomniaque (19 ans) autodidacte en thaïlandais, d'une timidité maladive, les irlandais complètement pintés chaque soir, lourds comme... des irlandais pintés, la barmaid de nuit, occupée à capturer un américain naïf dans ses filets pour aller faire un tour aux States et revenir avec un petit pécule et, cerise sur le gâteau, la jeune maquerelle (22 ans et fan de cinéma français !!!) d'un bar à hôtesse singapourien pour hommes d'affaires japonais, fringante et légère qui parle de son travail ou de ses petits amis russes sans complexes, comme elle discuterai de la pluie et des éléphants...
Les gens de toute nationalité discutent de tout et de rien, sur le coup de 2 heures du matin, l'équipe de nuit se réunit autour de plats dont la saveur inoubliable fait oublier l'apparence douteuse. Les filles mangent en riant de leur journée de 20 heures de travail. Les étudiants s'arrêtent pour piquer une crevette crue marinée dans une sauce pimentée.
Les vieux américains craquent lorsque minuit s'avance à pas feutrée dans le calme du soi presque désert.
La nuit passe sur Bangkok...